Le travail de Samuel Guillot est sur le temps, celui du défilement et de sa rémanence, et sur la profondeur de champ – que regarde-t-on, sur quels plans s’attache notre regard. Sa peinture est d’ordre photographique. Elle renvoie à la pellicule, par son format 16/9e encadré de noir, et s’organise comme une suite de paysages interchangeables, sans chronologie, ou prend la forme d’un polaroid. Des esquisses en noir et blanc réalisées sur une tablette puis imprimées, renforcent l’idée de l’instantanéité et du voyage immobile.
Samuel Guillot travaille depuis de nombreuses années sur la question du paysage, sa recomposition, sa mutation. Il choisit médiums et médias en fonction de son projet : peinture, tablette, écran interactifs, photographies, collages numériques.
José Monplet
(Directeur de la galerie Pannonica)
Lasécu expose une sélection d'œuvres de Valentine Fournier, visible pendant toute la durée de l’exposition.