C’est un lieu emblématique en plein cœur de Fives. À Lasécu, les artistes croisent le grand public, et l’art apparaît soudain accessible au plus grand nombre. Une volonté de l’équipe associative renforcée par l’artothèque qui propose 1 000 œuvres à l’emprunt à partir de 30 euros par an.

Sur le comptoir de Lasécu, Patrick Poulain le président de l’association, manipule avec soin des sérigraphies que l’espace d’art contemporain vient de récupérer. «  On en a une soixantaine  », se réjouit-il. Elles seront référencées, encadrées et numérisées.
Ces sérigraphies s’ajouteront au catalogue de 1 000 peintures, dessins ou encore photographies proposés à l’emprunt par l’artothèque de Lasécu. «  À ses débuts en 2007, l’artothèque comptait une cinquantaine d’adhérents et 150 œuvres  », rappelle Elsa Hanot, coordinatrice du site. La jeune femme est pointilleuse : «  J’insiste sur le terme d’emprunt. Ici on ne loue pas une œuvre. »

« Répartir l’offre culturelle dans la ville »
Aujourd’hui, 300 particuliers et structures publiques ou privées piochent parmi les 1 000 créations de l’artothèque pour décorer leur intérieur. Grâce à ces prêts, Lasécu poursuit son ambition première de rendre accessible l’art au plus grand nombre.
Une volonté qui date de 2001, comme le rappelle Elsa Hanot, aux débuts de cet espace d’art contemporain : «  Notre implantation à Fives était souhaitée pour répartir équitablement l’offre culturelle dans la ville. » En lançant sa propre artothèque, Lasécu ambitionnait de continuer à faire vivre les œuvres exposées au préalable en ses murs. Un moyen aussi de faire connaître les artistes du secteur.

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