Renk’Art, des artistes très en forme durant tout le week-end à Lille Fives
Presse
le 01.05.2015,
Quarante artistes ont répondu à l’invitation de la galerie Lasécu pour présenter leur travail au public durant ces 6e Renk’Art. Cette nouvelle édition annuelle, étendue sur tout le week-end, propose des œuvres originales, tout en offrant l’occasion de rencontrer leurs créateurs sur les stands.
À Lasécu on aime bien les transformations. L’ancien local de la Sécurité sociale, reconverti en espace d’art contemporain, accueille ce week-end une quarantaine de créateurs pour son 6e Renk’Art. Un rendez-vous annuel où l’on croise des « vilains petits canards » amochés et fabriqués à base de latex (du collectif Ring of fire), des petits oiseaux nés d’un bout de tissu (par Alouette lulu), voire encore des sacs de ville conçus avec des toiles de canevas « récupérés chez grand-mère » (La manufacture des géants), et autres curiosités joliment recyclées.
« Il y a des artistes qu’on aime bien depuis longtemps déjà et qu’on a envie de suivre, et d’autres découverts plus récemment », annonce Elsa Hanot, coordinatrice de l’événement. Elle invite amateurs d’arts ou simples curieux à venir « regarder, parler et échanger librement avec tout le monde ». Cette année, on pourra donc causer notamment des « multiples » qui se donnent à voir. Renk’Art accorde, pour cette nouvelle édition, une place importante à ces œuvres originales réalisées en petites quantités (à mi-chemin entre la pièce unique et la production industrielle). Sur les stands, on trouve ainsi beaucoup de monotypes, sculptures, sérigraphie, céramiques, créations textiles… « Des choses qu’on a peut-être un peu moins l’habitude de voir dans les arts qui sont généralement présentés », apprécient les élèves de l’École supérieure d’art de Tourcoing, venus eux-mêmes exposer leur travail : un portfolio de huit gravures, avec autant de signatures, « pour proposer différents styles dans une seule et même pochette aux acheteurs potentiels ».
Pas de pourcentage sur les ventes
Outre faire connaître les artistes, Lasécu tient également à mener une politique de prix qui leur est favorable : « Nous ne prenons aucun pourcentage sur les ventes des œuvres, tout revient aux exposants », souligne l’établissement. Parmi les nouveaux acquéreurs, Nathalie, vient de s’offrir une linogravure de Sarah D’Haeyer : « Je connaissais déjà bien son travail, mais ça change un peu de voir ça ici, dans un endroit excentrer de Lille et dans un quartier comme ça… D’ailleurs je ne m’attendais pas à trouver autant de choses ! ».
Samedi 2 et dimanche 3 mai, de 14 h à 19 h.
La Voix du Nord
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