Notice: Undefined index: choice in /home/lasecuorpb/www/include/function.inc.php on line 293 François Daumerie, Lasécu - Espace d'art contemporain à Lille
ExpositionTerminée
François Daumerie
19 sept > 01 oct 09
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, Lasécu expose du 19 septembre au 31 octobre 2009 : "Portraits d'industrie" de François Daumerie
Cette exposition résulte d'une commande, prêtée par le musée des Beaux-Arts de Dunkerque.
Vernissage le vendredi 18 septembre 2009 à partir de 18 h 30 avec animation musicale de Nils Etienne (guitare) et Erich Pralat (contrebasse)(...) Ces paysages composent un hymne à la production. François Daumerie aurait pu s’en tenir à ces images qui chantent la puissance des usines, et le sérieux des intentions de ceux qui les construisent. Mais pour lui, l’acte de photographier n’aurait guère de sens s’il ne s’inscrivait dans une relation humaine, s’il n’était l’occasion d’un échange. Il voulait donc surtout rencontrer les hommes et les femmes qui font vivre ces usines. Les gens sur leurs lieux de travail. Les gens dans leurs vies.
Les rencontres avec ces hommes et ses femmes au travail furent souvent brèves et rarement bavardes. Deux types de portraits en résultent : instantanés pris «à la volée» au cours de la visite des usines, portraits tirés dans le studio improvisé installé successivement sur divers lieux de travail.(...)
Sidérant sidéral sidérurgie. Perspectives, dévoilements, lueurs ou, au contraire, l’informe, le non-né, ce qui reste tapi dans l’ombre. Trames, textures, tissages. Fragmentations, discordances, incongruités. Et aussi coups de bol, coïncidences, événements fortuits. L’oeil du photographe est attiré partout.
Mais c’est un monde dur, voire dangereux. Ces lieux n’ont pas été conçus pour plaire à l’oeil. Les hommes n’y sont pas pour admirer la beauté sauvage de l’acier, mais pour le soumettre à leur volonté. Ils n’accordent que quelques minutes au photographe. Ils ne sont pas des artisans en costume folklorique posant pour une carte postale.
L’homme au maillot taché d’huile nous le fait comprendre en rajustant ses lunettes : c’est nous, le photographe et son assistant, qui sommes la curiosité, ici.(...)